5 signes que votre bébé traverse une régression de sommeil en 2025

Marie Delmas
By Marie Delmas
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Comprendre la régression de sommeil

La régression de sommeil est une phase durant laquelle les habitudes de sommeil d’un bébé subissent des modifications brusques. Cela se produit généralement lors d’étapes clé du développement de l’enfant. Ces périodes peuvent se manifester par des réveils nocturnes plus fréquents et des difficultés d’endormissement. Bien qu’elles puissent sembler décourageantes, ces régressions sont tout à fait normales.

Les régressions de sommeil peuvent survenir à différents moments, souvent autour de 4 mois, 8 mois et 18 mois. Ces phases sont généralement temporaires, durant de quelques jours à plusieurs semaines. Les bébés réagissent souvent par une irritabilité accrue, des pleurs fréquents, et un besoin de réconfort plus élevé. Ils peuvent également présenter des comportements inédits, nécessitant une attention particulière de la part des parents.

Les parents doivent rester patients et maintenir une routine de sommeil constante, même en période de régression. Cela peut aider à offrir une structure rassurante à leur enfant, facilitation ainsi le retour à des nuits plus paisibles. Dans ces moments, il peut être bénéfique de consulter des ressources externes pour gérer les changements, telles que les articles sur la gestion des régressions de sommeil.

À retenir : Les régressions du sommeil font partie intégrante du développement normal de l’enfant. Les parents peuvent grandement aider leur bébé en maintenant une routine meublée de sérénité et de constance.

Les signes révélateurs de régression

1. Réveils nocturnes fréquents

Un des premiers indices que votre bébé traverse une régression de sommeil est l’augmentation des réveils nocturnes. Alors qu’il pouvait dormir paisiblement, il commence soudain à se réveiller plusieurs fois en pleine nuit. Par exemple, un bébé qui se réveillait une fois par nuit peut désormais pleurer toutes les heures.

2. Difficulté à s’endormir

Les bébés en régression de sommeil montrent souvent des signes de difficulté à s’endormir. Cela peut se manifester par une agitation accrue lors du coucher ou des pleurs incessants. Parfois, l’endormissement peut prendre une heure ou plus, alors qu’il était auparavant rapide.

3. Siestes irrégulières

Les siestes deviennent chaotiques et moins prévisibles. Un bébé qui avait un horaire de sieste régulier peut maintenant dormir moins longtemps ou refuser de dormir. Cela peut être déroutant pour les parents, car ils essaient de retrouver un rythme essentiel au bien-être de l’enfant.

4. Augmentation de l’irritabilité

Durant ces périodes, l’enfant peut se montrer plus irritable et exigeant que d’habitude. Les pleurs peuvent être fréquents, surtout durant la journée, pour exprimer son inconfort et ses besoins croissants. Parfois, seul le réconfort parental peut apaiser un bébé qui traverse cette phase.

5. Changements dans l’appétit

Ainsi que des changements dans l’appétit peuvent se produire. Certains bébés peuvent présenter une demande de tétées accrues, tandis que d’autres peuvent réduire leur consommation alimentaire. Cela peut être déroutant, mais ces changements sont souvent temporaires et dépendent de leur développement.

“Les régressions de sommeil sont une dégradation brutale qui se manifeste souvent sans cause apparente. Un rituel constant peut aider à atténuer ces troubles.” source

Reconnaître ces signes permet aux parents de mieux accompagner leur enfant durant cette phase tumultueuse. Un soupçon de patience et une routine bien établie sont souvent les meilleurs alliés durant ces périodes de transition. Pour plus de conseils, consulter comment gérer la régression de sommeil peut s’avérer utile.

Comment gérer la régression de sommeil

Maintenir une routine cohérente

Les parents doivent s’efforcer de garder une routine de coucher solide. Cela inclut des activités apaisantes comme un bain léger, une lecture d’histoire ou une berceuse. La constance permet au bébé d’anticiper l’heure du sommeil.

Créer un environnement de sommeil serein

Un espace calme, obscur et confortable est essentiel. Éliminer les bruits perturbateurs et maintenir une température agréable favorisent des nuits plus reposantes. Il est aussi idéal d’utiliser des veilleuses douces pour maintenir une ambiance sereine.

Offrir du réconfort

En cas de pleurs nocturnes, les parents doivent répondre aux besoins de leur bébé sans créer de mauvaises habitudes. L’instinct parental est crucial : un câlin ou une douce parole peut parfois suffire pour apaiser un enfant inquiet. Il est important de laisser les bébés apprendre à se calmer aussi.

Surveiller les signes de fatigue

Les signes de fatigue comme un bâillement, un frottement des yeux ou une irritabilité indiquent qu’il est temps de mettre le bébé au lit. Ne pas attendre qu’il soit trop fatigué, afin d’éviter une lutte d’endormissement.

“Les régressions du sommeil peuvent survenir lorsqu’un enfant traverse une phase de développement.”

Ajuster les attentes

Il faut garder à l’esprit que ces phases sont temporaires. Généralement, elles durent de quelques jours à quelques semaines. Rester flexible face aux changements temporaires de comportement aidera les parents à garder leur calme.

Les parents peuvent améliorer le sommeil de leur bébé tout en s’armant de patience et d’empathie. Les conseils pratiques listés ci-dessus visent à alléger la traversée de ces moments délicats. Si ces ajustements ne portent pas fruits, ils doivent alors se préparer à envisager des solutions professionnelles.

Quand s’inquiéter ?

Lorsque les signes de régression de sommeil persistent, il est important que les parents restent vigilants. Ils doivent évaluer la situation et déterminer s’il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Parfois, ces périodes de disruption sont temporaires. Néanmoins, une attention particulière est nécessaire si les troubles du sommeil s’aggravent ou demeurent au-delà de deux à trois semaines.

Les symptômes préoccupants

Il est essentiel d’être attentif aux symptômes suivants :

  • Réveils nocturnes fréquents et prolongés qui semblent anormaux pour l’enfant.
  • Agitation excessive ou irritabilité pendant la journée, qui pourrait affecter son humeur et son comportement.
  • Difficulté marquée à s’endormir, y compris des pleurs importants au moment du coucher.
  • Changements d’appétit, qu’il soit accru ou diminué, pouvant signaler un inconfort physique.

Consulter un professionnel

Il est sage de prendre rendez-vous avec un pédiatre si ces symptômes persistent. Les professionnels peuvent identifier d’autres causes sous-jacentes, comme des maladies, des douleurs dentaires ou des facteurs émotionnels. Les recommandations de Bedaine Urbaine mentionnent que si de tels troubles persistent, il est essentiel de suspendre toute méthode d’entraînement au sommeil jusqu’à ce que la situation se stabilise [source].

Offrir une structure de sommeil et maintenir un environnement calme peut également apaiser l’enfant durant ces phases. Parfois, tous les conseils ne suffisent pas, et une aide extérieure devient incontournable. Évaluer la situation avec prudence est essentiel pour le bien-être des parents et de l’enfant.

Pour des conseils sur la gestion de ces périodes délicates, consultez notre article Comment gérer la régression de sommeil.

Pour résumer …

En résumé, la régression de sommeil est une phase normale dans le développement de votre bébé. Les signes tels que des réveils fréquents, des pleurs à l’endormissement ou des siestes irrégulières peuvent être frustrants, mais ils sont généralement temporaires. En maintenant une routine rassurante et en offrant du soutien pendant ces périodes difficiles, vous pouvez aider votre enfant à surmonter ces défis du sommeil. N’oubliez pas que, si les difficultés persistent ou vous inquiètent, il est toujours bon de consulter un expert en santé infantile.

Questions fréquemment posées sur les signes de régression de sommeil

Comment savoir si bébé fait une régression du sommeil ?

Voici les principaux signes qui peuvent indiquer une régression du sommeil chez votre bébé : Des réveils nocturnes plus fréquents. Une difficulté à s’endormir ou à rester endormi. Des siestes plus courtes ou irrégulières. Une irritabilité accrue pendant la journée. Des pleurs plus fréquents, notamment au moment du coucher.

Pourquoi bébé de 2 mois ne veut pas dormir ?

Le nourrisson est trop stimulé. À force d’être trop éveillés, certains bébés ont du mal à trouver le sommeil. Par exemple, un mobile musical qui tourne au-dessus de leur lit risque de trop solliciter leur attention plutôt que d’être propice à leur endormissement.

Comment savoir si mon bébé est en dette de sommeil ?

Comment reconnaître la dette de sommeil chez les bébés ? Endormissements longs (plus de 20-30 mn le soir au coucher) Un réveil dans l’heure qui suit l’endormissement initial. Des réveils très fréquents à partir de minuit. Pleurs et irritabilité accrus. Hyperactivité/ sommeil très agité Plus…

Comment éviter la régression du sommeil ?

Évitez les jeux un peu trop excitants ou physiques dans l’heure qui précède le moment d’aller se coucher, éteignez les écrans, tamisez les lumières et, de manière générale, essayez d’éviter de trop le stimuler. Donnez-lui un bain pour l’aider à se détendre et à comprendre qu’il est bientôt l’heure d’aller se coucher.

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