L’accouchement est une aventure unique pour chaque future maman. Comprendre les signes de progression du travail est essentiel pour naviguer cette phase. Cet article détaille les contractions, la dilatation du col, et comment savoir quand il est temps de se préparer à rencontrer votre bébé. Continuez à lire pour des informations approfondies et pratiques.
Introduction au travail d’accouchement
Le travail d’accouchement est un processus essentiel par lequel une femme donne naissance à son enfant. Il se manifeste principalement par des contractions utérines régulières qui provoquent l’effacement et la dilatation du col de l’utérus. La compréhension des signes de la progression du travail revêt une importance particulière, tant pour la mère que pour le personnel médical. En effet, ces signes aident à évaluer le bon déroulement de l’accouchement et à anticiper les soins nécessaires.
Signification et importance
Ce processus, souvent perçu comme un duel intense entre le corps et les sensations, peut susciter une gamme d’émotions chez la future maman. Savoir reconnaître les signes de progression permet non seulement de gérer la douleur, mais aussi de maintenir un lien avec son bébé. Ainsi, chaque contraction présente une opportunité de se rapprocher du moment tant attendu de la naissance.
Les contractions débutent généralement sous forme irrégulière, puis deviennent de plus en plus régulières et intenses à mesure que le travail progresse. Ce changement n’indique pas simplement l’intensification de l’effort; il est également crucial pour le processus d’ouverture du col. La présence de signes comme la perte de mucus ou des sensations de pression peut également signaler l’avancée du travail.
« Le début du travail est marqué par la survenue de contractions, et, lorsque le col de l’utérus est ouvert complètement, la sage-femme ou l’obstétricien demande à la mère de pousser. » Source
Dans cette perspective, comprendre le processus du travail d’accouchement et reconnaître les signes de la progression s’avère essentiel pour se préparer à cette expérience unique. En apprenant à identifier ces signaux, la mère sera mieux à même de tirer parti des différentes techniques de gestion de la douleur, favorisant ainsi une naissance plus sereine.
Les trois phases de l’accouchement
Stade de latence
La première phase du travail, connue sous le nom de stade de latence, commence lorsque les contractions se manifestent. Ces contractions sont généralement irrégulières et peuvent être de faible intensité. Au cours de cette période, le col de l’utérus commence à s’effacer et à se dilater, mais l’ouverture est encore faible, souvent de 0 à 3 centimètres. Pour certaines femmes, ce stade peut durer plusieurs heures, voire plusieurs jours. Elles peuvent ressentir des sensations de crampes sans que cela n’indique nécessairement un travail actif. À ce moment, il est essentiel de rester détendue et de surveiller l’évolution des contractions.
Stade actif
Lorsque le travail progresse, il arrive à la phase active. Les contractions deviennent plus intenses, plus fréquentes et plus prolongées, s’échelonnant généralement toutes les 3 à 5 minutes. Ce stade est marqué par une dilatation plus conséquente du col, allant jusqu’à environ 7 centimètres. C’est également durant cette phase que les femmes peuvent ressentir une pression significative dans leur bas-ventre. À ce stade, il peut être utile de mettre en œuvre des techniques de respiration ou d’adopter différentes positions pour gérer l’inconfort.
Stade de transition
Enfin, le troisième stade est appelé stade de transition, où le col de l’utérus s’ouvre entièrement, atteignant 10 centimètres. C’est souvent la phase la plus intense et parfois la plus difficile, car les douleurs de contractions se dévoilent à leur maximum. Les femmes peuvent ressentir une forte envie de pousser lorsque le bébé descend dans le canal de naissance. Ce moment crucial exige une concentration, car la préparation au passage au monde extérieur s’accélère. Une fois ce stade franchi, la prochaine étape est la naissance du bébé, marquant l’aboutissement de ce cheminement.
« Le travail commence habituellement par des contractions utérines irrégulières d’intensité variable, et le col commence à s’effacer et à se dilater. » Source
Les contractions utérines : le premier signe
Les contractions utérines constituent un indicateur essentiel du début du travail. Elles se manifestent généralement sous la forme de contractions régulières, qui intensifient et se rapprochent au fil du temps. Ces manifestations sont généralement involontaires, bien qu’elles puissent également être déclenchées médicalement. Le moment où ces contractions commencent à se produire signifie souvent que le corps de la femme se prépare à l’accouchement.
Explorer les types de contractions
Au début du travail, les contractions peuvent ne pas être très intenses. Les femmes ressentent souvent des sensations de tiraillement ou de pression, qui peuvent être confondues avec des douleurs menstruelles. À mesure que le travail progresse, ces contractions deviennent plus longues, plus fortes et plus fréquentes. La nature de ces contractions – leur durée, leur intensité et leur fréquence – est cruciale pour déterminer le stade du travail.
La phase de latence se caractérise par des contractions irrégulières et de faible intensité, alors que, dans la phase active, elles deviennent déjà plus régulières. Il peut être difficile de mesurer ces variations, mais une attention particulière peut aider à reconnaître le début du travail. Un des signes précurseurs peut inclure une évacuation légèrement sanglante, signalant que des changements se produisent au niveau du col de l’utérus.
Qu’est-ce qui indique que le travail a débuté ?
Le début du travail se manifeste souvent par des contractions régulières. Il est recommandé aux femmes d’être attentives à leur corps et de contacter leur équipe médicale si les contractions deviennent plus fréquentes et douloureuses. Selon certaines sources médicales, “le travail commence habituellement par des contractions utérines irrégulières d’intensité variable” (voir MSD Manuels).
Les contractions peuvent aussi être classées selon leur intensité: les contractions faibles, modérées et fortes aident à évaluer le progrès du travail. Ce processus est unique à chaque femme, et chaque expérience peut différer en fonction de divers facteurs, y compris le nombre de naissances précédentes, l’état psychologique, et la gestion de la douleur.
Au fur et à mesure que ces contractions se rapprochent et s’intensifient, il est crucial de demeurer consciente de leur rythme et de consulter les professionnels de santé appropriés pour assurer un suivi adéquat. Pour plus de détails sur la gestion des contractions et des signes de travail, consultez cet article.
L’effacement et la dilatation du col
L’effacement et la dilatation du col de l’utérus sont des étapes fondamentales dans le processus du travail d’accouchement. L’effacement fait référence à l’amincissement du col, tandis que la dilatation se rapporte à l’ouverture de celui-ci. Ces deux étapes sont essentielles pour permettre le passage du bébé. Il est important de comprendre le déroulement de ces phases et leurs indicateurs pour mieux se préparer à l’accouchement.
Définition de l’effacement
L’effacement du col de l’utérus est le processus par lequel celui-ci s’amincit, se raccourcit et se prépare à l’accouchement. Lors de cette phase, le col passe d’une longueur normale de plusieurs centimètres à une épaisseur minimale, souvent mesurée en pourcentage. Un effacement de 100% signifie que le col est totalement effacé, ce qui est un signe que le travail avance.
Définition de la dilatation
La dilatation désigne l’ouverture du col de l’utérus, qui doit atteindre environ 10 centimètres pour permettre au bébé de descendre. Cette dilatation ne se produit pas de manière linéaire : au début du travail, le col peut s’ouvrir lentement, mais à mesure que le travail progresse, les contractions deviennent plus fortes et fréquentes, favorisant une dilatation plus rapide.
Indicateurs de l’effacement et de la dilatation
Les indicateurs clés de l’effacement et de la dilatation prennent souvent la forme de contractions rythmiques, qui augmentent en intensité et en fréquence. Une évaluation médicale, généralement effectuée par une sage-femme ou un obstétricien, est nécessaire pour mesurer avec précision ces degrés. La durée de l’effacement et de la dilatation varie selon la parité de la femme ; par exemple, une primipare peut éprouver un processus plus long par rapport à une multipare.
« Lors de la phase de dilatation, le col de l’utérus s’ouvre complètement pour laisser passer le bébé. » Source
La compréhension de ces processus aidera les futures mamans à anticiper ce qui les attend et à mieux gérer leur expérience lors de ce moment charnière de leur vie.
Le rôle des hormones durant le travail
Durant le processus du travail, les hormones jouent un rôle crucial en orchestrant les réponses physiologiques du corps. Elles permettent de préparer la mère non seulement physiologiquement, mais également émotionnellement. Les principales hormones impliquées sont les prostaglandines, l’ocytocine et l’adrénaline.
Les prostaglandines
Les prostaglandines sont des lipides qui contribuent à l’effacement et à la dilatation du col de l’utérus. Elles sont produites par le placenta et provoquent des contractions utérines régulières. Ces contractions facilitent l’ouverture du col, ce qui est essentiel pour que le bébé puisse descendre dans le canal de naissance. En stimulant les muscles utérins, les prostaglandines déclenchent aussi des sensations de douleur, amplifiant ainsi la nécessité d’une assistance.
L’ocytocine
L’ocytocine, souvent appellée l’hormone de l’amour, a une fonction bien spécifique durant le travail : elle renforce l’efficacité des contractions. Sécrétée naturellement par l’hypophyse, elle aide à synchroniser la fréquence des contractions et à soutenir la progression du travail. Quand l’ocytocine est administrée médicalement, elle peut faciliter un travail qui semble stagner.
L’adrénaline et ses effets
Pendant le travail, l’adrénaline est libérée en réponse au stress émotionnel ou physique. Bien qu’elle puisse augmenter le niveau d’anxiété, elle a aussi un rôle protecteur en permettant à la femme de se concentrer et de mobiliser ses énergies pour l’accouchement. La balance entre l’adrénaline et l’ocytocine est essentielle pour un accouchement réussi.
Les interactions hormonales
Le processus de l’accouchement est un véritable ballet hormonal, où chaque hormone a sa fonction essentielle. La compréhension de ces mécanismes peut aider les futures mamans à gérer les défis du travail. Cela est également lié aux conseils sur comment gérer la douleur durant le travail.
« Le travail se déroule en quatre phases. »
Source
En somme, ces hormones contribuent à préparer efficacement le corps à l’accouchement, en aidant à coordonner les contractions et à favoriser l’ouverture du col de l’utérus. La gestion de ces éléments pourrait bien faire la différence pour une expérience positive.
Pour savoir quand se rendre à la maternité, consultez cet article.
Le moment de se rendre à la maternité
Quand devriez-vous partir à la maternité ?
Il n’est jamais évident de savoir exactement quand il faut se rendre à l’hôpital pour accoucher. Un bon repère est de rester attentif aux changements dans son corps et de prendre en compte l’intensité des contractions. Les contractions régulières, qui deviennent de plus en plus rapprochées et intenses, signalent le début du travail. En général, il est recommandé de partir lorsque les contractions surviennent toutes les cinq à sept minutes pendant au moins une heure.
Quels signes doivent vous alerter sur la nécessité d’une consultation médicale ?
Plusieurs signes peuvent indiquer qu’il est urgent de consulter un professionnel. Si une femme enceinte constate un écoulement vaginaldiminution des mouvements du bébé, il est essentiel de contacter son médecin ou de se rendre à l’hôpital.
Dans le cas de signes de pré-éclampsie, tels que des maux de tête sévères, une vision floue, ou un gonflement excessif des mains ou des pieds, il est impératif d’agir rapidement. Il est essentiel que chaque femme reconnaisse ces indices pour son bien-être et celui de son enfant.
Le travail se déroule en quatre phases. Lors de la phase de dilatation, le col de l’utérus s’ouvre complètement pour laisser passer le bébé. Source
Les futures mamans doivent aussi rester en contact avec leur professionnel de santé pour établir un plan qui réponde à leurs besoins. Il est parfois difficile de démêler les différentes sensations que l’on ressent durant cette période. À ce titre, le soutien du partenaire est crucial. Pour des conseils supplémentaires sur la gestion de la douleur durant le travail, consultez cet article sur les techniques de soulagement de la douleur.
En résumé
Reconnaître les signes de la progression du travail est essentiel pour décider le moment idéal de se rendre à la maternité. Comme chaque grossesse est unique, l’écoute de son corps et le dialogue avec son partenaire et les professionnels de santé sont les meilleurs alliés pour une expérience réussie.
Les signes supplémentaires de progression
Durant le travail d’accouchement, plusieurs indicateurs peuvent signaler une progression significative. Deux des signes les plus importants à surveiller sont la perte du bouchon muqueux et la survenue de saignements vaginaux.
Perte du bouchon muqueux
La perte du bouchon muqueux constitue souvent un précurseur évident du début du travail. Ce bouchon, qui a pour rôle de protéger l’entrée du col de l’utérus pendant la grossesse, se libère lorsque le col commence à s’effacer et à se dilater. Sa perte peut être accompagnée d’un léger écoulement sanglant, un phénomène connu sous le nom de show vaginal. Cela indique que le corps se prépare à l’accouchement. Cependant, il est essentiel de noter que la perte du bouchon muqueux ne signifie pas nécessairement que le travail commence immédiatement, mais cela peut se produire dans les jours suivant cette perte.
Saignements vaginaux
Un léger saignement vaginal, notamment s’il est mélangé à du mucus, peut également être un signe normal du début du travail. Toutefois, si le saignement devient abondant ou est de couleur rouge vif, il est impératif de contacter un professionnel de santé. Cela pourrait signaler des complications nécessitant une attention immédiate. Selon une source d’expertise,
“La perte du bouchon muqueux est souvent un signe précoce du travail, alors que des saignements plus intensifs pourraient nécessiter une consultation.”
Interprétation des signes
La compréhension de ces signes de progrès est cruciale. Ils précèdent souvent les contractions régulières, signalant que le moment des efforts n’est pas loin. Néanmoins, chaque femme vit ces indications différemment. Il peut être judicieux de garder un contact régulier avec son équipe médicale pour toute question sur l’évolution de ces signes. Le dialogue ouvert avec les professionnels de santé peut rassurer et guider les futures mamans dans ce processus.
Ces signes s’inscrivent dans une série de symptômes qui annoncent que l’accouchement est imminent. Pour en savoir plus, il peut être intéressant d’explorer les différents signes de travail imminent.
Gérer la douleur pendant le travail
Durant le travail d’accouchement, la gestion de la douleur est essentielle. Les mères peuvent faire face à une expérience variée en termes d’intensité et de durée. La douleur est souvent causée par des contractions utérines, qui sont nécessaires pour la dilatation du col de l’utérus. Comprendre comment gérer ces douleurs peut faire une grande différence.
Méthodes non médicamenteuses
Il existe plusieurs techniques non médicamenteuses que les futures mères peuvent utiliser pour atténuer la douleur.
- Techniques de respiration: La respiration contrôlée aide à réduire l’anxiété et à gérer la douleur. Des techniques telles que la respiration à lèvres pincées ou la respiration abdominale peuvent s’avérer efficaces.
- Positions alternatives: Changer de position peut aider à soulager la pression et à faciliter la progression du travail. Se pencher en avant ou adopter des positions accroupies sont souvent recommandés.
- Massage: Un massage doux fourni par le partenaire peut apporter un soulagement temporaire, en particulier au niveau des épaules et du bas du dos.
- Bains chauds: L’immersion dans un bain chaud ou l’utilisation d’une douche peut réduire la douleur et favoriser la relaxation.
Méthodes médicamenteuses
Pour celles qui préfèrent une intervention médicale, plusieurs options médicamenteuses sont disponibles :
- Anesthésie péridurale: Elle est couramment utilisée pour soulager la douleur pendant le travail en bloquant la sensibilité dans la partie inférieure du corps.
- Analgésiques: Des médicaments comme la morphine peuvent être administrés pour atténuer la douleur sans bloquer complètement les sensations.
- Gaz hilarant: L’utilisation de l’oxyde nitreux peut aider à diminuer l’anxiété et à atténuer la douleur.
Il est conseillé aux mères de discuter de leurs préférences avec leur équipe médicale, car chaque méthode présente des avantages et des inconvénients.
« Le travail se caractérise par des contractions utérines, permettant la dilatation du col de l’utérus et la progression de l’enfant vers la naissance. » — Ameli
Ces stratégies visant à gérer la douleur peuvent aider les femmes à vivre un accouchement plus serein et positif, renforçant ainsi leur confiance tout au long de cette expérience transformative.
Le soutien de votre partenaire
Le travail d’accouchement est une expérience souvent intense et émotionnelle. Dans ce contexte, le soutien de votre partenaire peut jouer un rôle clé. Il permet non seulement d’apaiser les angoisses de la mère, mais aussi de renforcer le lien entre les deux personnes. Ce soutien prend deux formes essentielles : émotionnelle et physique.
Soutien émotionnel
Les émotions peuvent fluctuer rapidement durant le travail. La présence rassurante du partenaire aide la mère à se sentir plus en sécurité. Être entourée par quelqu’un qui comprend ses besoins et ses craintes peut réduire le stress et l’anxiété. Les études montrent que le soutien émotionnel contribue à améliorer les résultats du travail, tant pour la mère que pour le bébé.
Soutien physique
Le soutien physique est tout aussi important. Il peut s’agir d’un simple massage, d’un soutien pour adopter des positions confortables, ou de la présence d’un partenaire pendant les contractions. Ces gestes peuvent grandement atténuer la perception de la douleur. Ainsi, des techniques de respiration à deux peuvent transformer l’expérience du travail. En pratiquant ensemble, ils créent une bulle de confort qui permet de mieux gérer les douleurs.
« La durée de cette première période est d’environ de 7 à 10 heures pour une primipare et d’environ 3 à 6 heures pour une multipare. »
Source
En fin de compte, le soutien du partenaire durant le travail est fondamental. Ce moment critique de la vie familiale est bien plus supportable grâce à une connexion émotionnelle et physique solide. Combiner ces deux formes de soutien peut apporter une réelle paix d’esprit et contribuer à une expérience d’accouchement positive.
La phase d’expulsion
La phase d’expulsion, souvent considérée comme le moment tant attendu par les futurs parents, représente une étape décisive dans le processus d’accouchement. Pendant cette phase, le bébé descend le long du canal de naissance, grâce à une série de contractions utérines puissantes et rythmées. Ces contractions, qui deviennent plus fréquentes et intenses, aident à l’ouverture complète du col de l’utérus. À ce stade, les femmes peuvent ressentir une pression intense, souvent décrite comme une sensation presque insurmontable.
Les défis de la phase d’expulsion
Malgré l’excitation, des défis peuvent survenir durant cette phase. Par exemple, certaines femmes peuvent éprouver des difficultés à ressentir le bon moment pour pousser. L’équipe médicale, composée de sages-femmes et d’obstétriciens, surveille attentivement la mère et le bébé, cherchant des signes que le travail progresse comme prévu. Un évènement redouté est une détresse fœtale, qui peut survenir si le bébé éprouve des difficultés à passer, nécessitant des interventions médicales.
“L’accouchement normal se produit au terme de la grossesse, soit entre la 37e et la 42e semaine de grossesse.” Source
Un autre défi peut être le besoin d’employer des techniques de respiration adaptées. Les femmes doivent souvent jongler entre les sensations de douleur et les conseils de l’équipe qui les entoure. Il peut être judicieux d’adopter différentes positions pour faciliter le passage du bébé et réduire l’inconfort. La communication avec le partenaire et le personnel médical est primordiale durant ces moments intenses.
En somme, la phase d’expulsion est un moment charnière dans l’accouchement. Les émotions peuvent être variées, des éclats de joie aux moments d’angoisse, mais avec le soutien adéquat et une compréhension des signes de travail, les futures mamans peuvent aborder cette étape avec confiance.
Après la naissance : la délivrance
La phase de délivrance intervient après la naissance du bébé et représente une étape du travail d’accouchement souvent sous-estimée. Elle consiste principalement à expulser le placenta ainsi que les membranes. Ce processus se produit généralement de manière naturelle mais peut parfois nécessiter une intervention médicale.
Le processus de délivrance
À la suite de la naissance, les contractions utérines continuent, bien qu’elles soient moins intenses que celles ressenties lors de la phase d’expulsion. Ces contractions aident à séparer le placenta de la paroi utérine et à le faire descendre dans le vagin. En moyenne, la délivrance se produit dans les 10 à 30 minutes qui suivent la naissance du bébé, mais cela peut varier.
Une fois le placenta expulsé, il est essentiel de vérifier son intégralité. N’importe quelle partie manquante peut entraîner des complications, notamment des infections. Le personnel médical procédera généralement à cette vérification immédiatement après la délivrance.
Les considérations post-partum
Après la délivrance, il est crucial pour les nouvelles mères de recevoir des soins appropriés. Cela inclut la surveillance de l’hémorragie postpartum, qui est une préoccupation majeure durant cette période. Le corps commence également à guérir et à se réajuster après le travail.
Parallèlement, des hémorragies peuvent survenir, et il est nécessaire de prêter attention aux signes d’infection ou à des douleurs anormales. L’équipe médicale conseille souvent aux mères de rester informées sur leur état de santé post-partum. Cette phase est également le moment idéal pour établir un contact peau à peau avec le nouveau-né, favorisant ainsi un lien fort entre la mère et l’enfant.
« L’accouchement se déroule en trois grands stades suivants : Premier stade : amincissement et ouverture du col de l’utérus, Deuxième stade : descente et naissance de votre bébé, Troisième stade : sortie du placenta. » Source
Les étapes à suivre après la délivrance
Les étapes suivantes impliquent généralement des soins au bébé et à la mère. Cela comprend le contrôle de la température du bébé et l’initiation de l’allaitement. Les conseils pratiques sur la gestion de la douleur peuvent également être partagés durant cette période afin de faciliter la transition vers la maternité.
Les projets à long terme devraient inclure des suivis médicaux pour gérer la santé mentale et physique de la mère dans les semaines qui suivent l’accouchement. La compréhension de ces processus peut apporter une sérénité essentielle à toute nouvelle mère.
Préparation pour l’accouchement
Se préparer à l’accouchement n’est pas une mince affaire. C’est un moment marquant qui appelle une réflexion approfondie au préalable. Comprendre le processus de l’accouchement est crucial pour favoriser une expérience plus douce, tant sur le plan émotionnel que physique. L’information va de pair avec la préparation pratique, permettant d’accueillir l’inconnu de manière sereine.
L’importance de se renseigner
Le travail d’accouchement est une expérience qui implique des contractions utérines, et ces contractions surgissent au fil du temps, rendant essentiel un bon niveau de préparation. Les femmes qui s’informent sur les différentes phases, telles que la latence, l’expulsion, et la délivrance, sont souvent en meilleure position pour affronter les incertitudes lors du grand jour. Elles peuvent ainsi se concentrer sur leur corps et les signaux qu’il envoie, facilitant la gestion de la douleur et le timing d’arrivée à la maternité.
De même, lorsqu’une femme enceinte participe à des cours de préparation à la naissance, elle acquiert des connaissances sur la dilatation du col de l’utérus. Des activités comme la respiration et les postures appropriées peuvent également être intégrées, renforçant un sentiment de contrôle. Ce contrôle aide à mieux faire face aux contractions, qui, au début, sont généralement irrégulières et moins douloureuses.
« Le travail commence généralement par des contractions utérines irrégulières d’intensité variable, et le col commence à s’effacer et à se dilater. » Source
Adaptez-vous au moment présent
Chaque travail est unique ; il ne suit pas un schéma rigide. Par conséquent, il peut être utile de rester ouvert aux ajustements nécessaires. En préparant un plan de naissance flexible, la mère peut se sentir moins stressée et plus en mesure de s’adapter aux circonstances changeantes.
En résumé, se familiariser avec les différentes étapes du travail d’accouchement permet de mieux comprendre ce qui se passe dans son corps. On renforce non seulement sa confiance, mais aussi son lien avec le bébé en devenir. Pour plus de détails, il est conseillé de consulter des ressources supplémentaires comme les préparatifs le jour de l’accouchement ou encore quand le travail commence.
Pour résumer …
En conclusion, connaître les signes de progression du travail est crucial pour chaque femme enceinte. Du début des contractions à la délivrance, chaque étape vous rapproche de votre bébé. Gardez à l’esprit que chaque expérience d’accouchement est unique et que le soutien est tout aussi important que la connaissance. Soyez préparée, restez informée et ayez confiance en votre corps lors de cet événement marquant.
Questions fréquemment posées
Comment savoir si je suis en travail?
Des contractions régulières et douloureuses, accompagnées d’un effacement ou d’une dilatation du col, sont des signes de travail.
Quels sont les signes d’un travail qui progresse mal?
Des contractions très espacées ou une absence de progrès dans la dilatation peuvent indiquer que tout ne se déroule pas comme prévu.
Que faire si je constate une perte de liquide amniotique?
Contactez votre médecin ou votre sage-femme immédiatement, en particulier si vous n’avez pas encore eu de contractions.
Est-ce que toutes les femmes ressentent des contractions pendant le travail?
Oui, mais l’intensité et le type de contraction varie d’une femme à l’autre. Certaines éprouvent des douleurs plus fortes que d’autres.
Peut-on préparer un plan de naissance?
Absolument. Un plan de naissance peut aider à exprimer vos préférences pour l’accouchement et à informer l’équipe médicale de vos souhaits.